Lorsqu’un proche établit qu’il a subi un préjudice matériel ou moral (lorsque l’état de victime fait par exemple craindre un décès), il peut en réclamer indemnisation.
En cas de décès, les proches de la victime peuvent aussi réclamer indemnisation pour le préjudice personnel causé par ce départ prématuré.
La perte d’un être humain provoque un dommage moral qu’il est difficile d’évaluer en argent.
Les Tribunaux alloueront toutefois des dommages et intérêts pour réparer ce dommage, même si rien ne remplacera l’être proche.
Le montant accordé variera en fonction, notamment, du degré de parenté, de la cohabitation avec le défunt, …
Les frais funéraires devront également être pris, dans certains cas, en charge par le responsable de l’accident.
Toutes les personnes qui dépendaient économiquement des revenus de la victime (enfants, conjoint marié ou non) peuvent aussi revendiquer la réparation de la perte économique provoquée par le décès.
L’évaluation de ce préjudice est complexe et variera en fonction des revenus de la victime, de la part que pouvait en espérer la personne qui demande la réparation et du nombre d’années de principe durant lesquelles elle en sera privée.
L’intervention d’un avocat spécialisé en cette matière est indispensable pour espérer une juste indemnisation.